1. Coût initial élevé : investissement ou piège financier ?

Le prix d’un gazon synthétique varie entre 9 et 30 € TTC/m², selon la hauteur, la densité et la qualité des fibres. La pose peut coûter jusqu’à 25 € TTC/m² avec un professionnel. À cela s’ajoutent les accessoires : géotextile, colle PU, bandes de jonction, etc.

Pour 30 m², l’investissement peut dépasser 1 200 € TTC. Mais à la différence d’une pelouse naturelle, il n’y a ni tonte, ni arrosage, ni engrais à prévoir. Sur 10 ans, le coût global est souvent inférieur à celui d’une pelouse classique bien entretenue.

Conseils : achetez en une seule fois pour éviter les différences de bain de couleur, prévoyez 5 à 10 % de marge pour vos découpes et comparez les packs rouleaux.

2. Température en été : jusqu’à 60 °C au sol

En plein soleil, la température du gazon synthétique peut atteindre 50 à 60 °C, rendant la surface inconfortable pour les pieds nus ou les animaux. Cette surchauffe est particulièrement problématique sur les petits balcons ou les terrasses orientées plein sud.

Solutions : installez une voile d’ombrage ou des parasols pour créer de l’ombre. Arrosez le gazon le matin ou en soirée. Préférez des fibres claires, micro-nervurées ou C-Shape anti-absorption UV.

3. Impact environnemental : faut-il s’en inquiéter ?

Le gazon synthétique est un produit dérivé du plastique (polyéthylène, polypropylène). Il n’est pas biodégradable, mais il permet d’économiser des ressources : zéro eau, zéro pesticide, zéro tondeuse.

Sur 10 ans, l’empreinte carbone d’une pelouse artificielle peut être compensée par l’absence d’arrosage (jusqu’à 10 000 litres d’eau/an) et de produits chimiques.

Solutions : choisissez un gazon certifié REACH, sans métaux lourds, et 100 % recyclable pour une revalorisation en fin de vie.

4. Entretien obligatoire : un gazon sans effort n’existe pas

Un faux gazon doit être entretenu pour rester propre et hygiénique. Les feuilles mortes, poussières et pollens s’accumulent, provoquant des odeurs ou un effet « terne ».

Zones à risque : contours de piscine (chlore), espaces animaux (urine), balcons ventés (poussière).

Solutions : brossage hebdomadaire, souffleur, jet d’eau, désinfectant doux. Une brosseuse électrique rend le travail rapide et régulier.

5. Vieillissement esthétique : fibre qui s’écrase, teinte qui pâlit

Avec le temps, le gazon synthétique s’use : les fibres s’aplatissent, le vert devient terne, surtout sous l’effet des UV, du chlore ou des passages fréquents.

Solutions : sélectionnez un gazon avec garantie anti-UV 10 ans, fibres micro-nervurées, trame latex ou PU, et entretenez-le régulièrement avec un brossage dans le sens des fibres.

6. Pose et finitions : la moindre erreur se voit

Plis, bulles, joints visibles, différences de teinte : 90 % des SAV viennent d’une mauvaise pose. Lés mal raccordés ou collés sans jeu provoquent des déformations.

Solutions : poser sur sol stabilisé, utiliser un géotextile, une colle PU, et des bandes de jonction adaptées. Laissez toujours 2 à 3 mm de jeu entre les lés pour compenser la dilatation. Achetez tout en une fois pour éviter les bains de couleur différents.

7. Inconvénients selon l’usage : balcon, animaux, piscine

Chaque contexte a ses contraintes :
– Sur balcon : surchauffe rapide + salissures liées au vent.
– Avec animaux : entretien renforcé, désinfection obligatoire.
– Autour de piscine : risque de décoloration + eau stagnante.

Conseils : adaptez le type de gazon à l’usage prévu, demandez conseil à nos experts et testez via un échantillon géant à 1 €.